High Museum of Art, Richard Meier (1983)
Extension, Renzo Piano Workshop (2005)
En suivant notre hote, Ariel a travers Atlanta on est vraiment plonge dans une intrigue urbaine tres caracteristique des villes americaines : d’un cote une ville etendue qui se pratique en voiture, ou les activites sont autant de localites ponctuelles dans un environnement suburbain ; de l’autre cote un centre hyper dense ou les rues sont bannies des parcours pietons qui transitent dans les airs dans les multiples passerelles lances entre les grattes ciels comme des lianes.
Entre l’univers luxuriant et interieur des atriums spectaculaires, des grands hotels et des bureaux et celui de la rue il ne peut pas y avoir de contraste plus grand : le week end, entre les buildings du downtown, il n’y a plus que les SDF qui peuples les rues. Dans les quartiers residentiels, Atlanta est en realite une grande banlieue, on voit apparaître des mini centres : des sortes de fabrication de ce que pourrait être la place du village dans un fantasme proche de Disney. La nouveaute consiste a regrouper differentes activites : logement commerce et bureaux, moins pour créer une animation urbaine que pour reduire les temps de trajet en voiture qui s’étirent a l’infini dans cette ville particulierement congestionnee.
L’intervention de Renzo piano sur le site du High Museum d’Atlanta a consiste a retourner l’espace du musee de l’interieur vers l’exterieur. Le bâtiment de Richard Meier, autosuffisant avec son entree monumentale et tres marquee depuis la rue fait maintenant partie d’un ensemble plus vaste dont le cœur est desormais la « piazza » cree par Piano au centre de l’ilot, un niveau au dessus des rues avoisinantes. L’aile de Meier semble tourner le dos au musee et le visiteur est un peu desoriente en arrivant sur le site. La piazza est accessible depuis la peripherie de l’ilot par de multiples failles et escaliers qui amenent une grande porosite entre la ville et le musee. C’est une sorte de mega-ilot qui pourrait fonctionner comme un catalyseur a l’echelle du quartier mais il s’agit d’une centralite ponctuelle qui s’integre dans un ensemble de points discontinus et donc deconnectes de leur entourage immediat.
L’aile de Renzo Piano reprends les couleurs et les rythmes de Meier et lui repond de façon tres fine de sorte qu’on sent une grande unite et coherence dans cet espace clairement urbain. Le batiment est d’une grande purete dans cette architecture d’assemblage aux details clairs et elegants qui font de Piano le plus grand heritier de Prouve. L’interieur est une sorte de prototype du musee institutionnel sur le modele du Moma : des espaces neutres et blancs, des circulations tres claires et sobres. On ne trouve pas de complexite spatiale particuliere hormis le traitement des plafonds : un système de canons a lumiere qui transmettent la lumiere zenithale de façon homogene et douce dans l’espace du musee. Ce dispositif tres beau est repris aux etages intermediaires et au rez de chaussee formant une sorte de motif depourvu de sa fonction d’eclairage naturel mais qui construit l’identite de batiment. Le theme apparaît jusque dans la façade ou les panneaux en aluminium se plient et se courbent au niveau de l’acrotere pour devenir toiture et lumiere.
Extension, Renzo Piano Workshop (2005)
En suivant notre hote, Ariel a travers Atlanta on est vraiment plonge dans une intrigue urbaine tres caracteristique des villes americaines : d’un cote une ville etendue qui se pratique en voiture, ou les activites sont autant de localites ponctuelles dans un environnement suburbain ; de l’autre cote un centre hyper dense ou les rues sont bannies des parcours pietons qui transitent dans les airs dans les multiples passerelles lances entre les grattes ciels comme des lianes.
Entre l’univers luxuriant et interieur des atriums spectaculaires, des grands hotels et des bureaux et celui de la rue il ne peut pas y avoir de contraste plus grand : le week end, entre les buildings du downtown, il n’y a plus que les SDF qui peuples les rues.
L’aile de Renzo Piano reprends les couleurs et les rythmes de Meier et lui repond de façon tres fine de sorte qu’on sent une grande unite et coherence dans cet espace clairement urbain. Le batiment est d’une grande purete dans cette architecture d’assemblage aux details clairs et elegants qui font de Piano le plus grand heritier de Prouve. L’interieur est une sorte de prototype du musee institutionnel sur le modele du Moma : des espaces neutres et blancs, des circulations tres claires et sobres. On ne trouve pas de complexite spatiale particuliere hormis le traitement des plafonds : un système de canons a lumiere qui transmettent la lumiere zenithale de façon homogene et douce dans l’espace du musee. Ce dispositif tres beau est repris aux etages intermediaires et au rez de chaussee formant une sorte de motif depourvu de sa fonction d’eclairage naturel mais qui construit l’identite de batiment. Le theme apparaît jusque dans la façade ou les panneaux en aluminium se plient et se courbent au niveau de l’acrotere pour devenir toiture et lumiere.
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